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ACTU : Comment les réseaux de transport en commun s’adaptent à la COVID-19

Partout au pays, les sociétés de transport en commun prennent des mesures pour protéger leur personnel et le public contre la COVID-19, tout en assurant la continuité des services. Nous nous sommes entretenus avec McCartney Lee, coordonnateur des communications et des relations publiques de l’Association canadienne du transport urbain (ACTU), afin d’en savoir plus sur ces mesures et sur les répercussions plus vastes de la pandémie sur les réseaux de transport.

Prestation de services

Bien que le transport en commun soit considéré comme un service essentiel, il faut savoir que les sociétés de transport elles-mêmes font la distinction entre fonctions essentielles et non essentielles. Comme le mentionne Lee, « les fonctions essentielles comprennent les conducteurs de véhicules de transport en commun de première ligne et les travailleurs de la chaîne d’approvisionnement nécessaires pour soutenir l’infrastructure essentielle. Les employés remplissant des fonctions non essentielles doivent travailler de la maison. »

Comme on pouvait s’y attendre, la distanciation sociale a eu un effet considérable sur l’achalandage, et les réseaux s’adaptent en conséquence. « Au Canada, les réseaux de transport public ont dû adapter leur service en réduisant la fréquence de passage, sur le modèle des horaires de fin de semaine, lorsque cela était indiqué. Cela s’explique par la chute du nombre d’usagers. Les Canadiens suivent les recommandations d’éloignement physique et évitent tout déplacement non essentiel », note Lee.

Protéger les travailleurs essentiels et le public

La distanciation sociale est incontournable pour limiter la propagation de la COVID-19 et les sociétés de transport ont mis en place certaines mesures pour faciliter les choses. Dans le contexte de pandémie, « plusieurs réseaux de transport en commun ont renforcé leur capacité de service aux heures de pointe afin de contribuer à l’éloignement physique entre les gens », remarque Lee. Par ailleurs, « bon nombre d’employés des services de garde et des commerces essentiels dépendent du transport en commun pour se rendre au travail. Ils ont droit à un bon niveau de service pour pouvoir rentrer chez eux, en toute sécurité, à bord de véhicules permettant la distanciation. » Lee souligne aussi que « les réseaux de transport en commun, comme les autobus, invitent les passagers à embarquer par la porte arrière afin de limiter les contacts avec les conducteurs, et condamnent certains sièges pour respecter l’espacement requis. »

Les sociétés de transport en commun qui utilisent un logiciel Esri doivent savoir qu’elles peuvent tirer parti de la solution Tracker pour savoir où se trouvent leurs employés sur le terrain, comme les conducteurs et le personnel d’entretien, et ainsi faciliter la distanciation sociale. Collector et Survey123 peuvent aussi contribuer à réduire les contacts entre les personnes en permettant la collecte de données de terrain à l’aide d’appareils mobiles, plutôt que papier et crayon.

En outre, les réseaux ont renforcé leurs procédures de nettoyage et de désinfection et fournissent au personnel de première ligne des produits d’hygiène, comme des lingettes et autres produits désinfectants pour les mains. Comme affirme Lee, « depuis le début de la crise de la COVID-19, les coûts de nettoyage et de désinfection des véhicules ont quadruplé. L’ACTU demande au gouvernement fédéral d’ajouter les réseaux de transport sur la liste des entités prioritaires pour l’approvisionnement en produits de nettoyage, en désinfectants et en équipements de protection individuelle pour les conducteurs, et de leur rembourser ces dépenses imprévues après la pandémie. »

Participation du public

Puisqu’elles interagissent directement avec le public, les sociétés de transport en commun doivent parvenir à communiquer efficacement. « En suivant les recommandations des autorités locales de santé publique et les plans d’intervention en cas de pandémie des municipalités et des sociétés de transport, plusieurs réseaux ont utilisé leurs écrans pour rappeler aux passagers comment pratiquer l’éloignement physique, adopter les mesures d’hygiène et prévenir la transmission. Ces directives sont également publiées sur leurs sites web, médias sociaux et applications mobiles. De plus, dans les véhicules, certains sièges ont été condamnés de façon stratégique pour encourager l’éloignement physique entre les passagers », précise Lee.

Nous souhaitons aussi informer les utilisateurs d’Esri qu’ils peuvent tirer parti d’ArcGIS Hub pour faciliter la communication, la collaboration et le partage de données avec leurs clients et leurs organisations partenaires.

Pour en savoir plus sur la façon dont les réseaux de transport en commun peuvent s’adapter efficacement à la pandémie, vous pouvez accéder à la page des conseils et des ressources sur la COVID-19 de l’ACTU en cliquant ici ou communiquer directement avec McCartney Lee (coordonnées ci-dessous).

McCartney Lee
Coordonnateur, Communications et relations publiques
416-365-9800 poste 127
ACTU — Association canadienne du transport urbain

Ce billet a été écrit en anglais par Josh Triantafilou et peut être consulté ici.


Explorez les ressources sur la COVID-19 à la page ressouces-fr-covid19canada.hub.arcgis.com/?locale=fr d’Esri Canada. Pour aider à consolider la continuité des activités, Esri fournit gratuitement des solutions de continuité des activités pendant la crise du coronavirus. Contactez votre responsable de compte Esri Canada si vous avez un compte ArcGIS. Pour les nouveaux utilisateurs, veuillez demander de l’aide par l’intermédiaire du programme d’intervention en cas de sinistre d’Esri.