La disparition des connaissances
Bien qu’il n’existe aucune façon de remplacer l’intelligence humaine collective qui gère les systèmes de transport de notre planète, les systèmes de référencement linéaire permettent d’automatiser les tâches répétitives que requiert la tenue à jour efficace des données sur nos réseaux routiers. Découvrez de quelle façon le référencement linéaire favorise le transfert efficace des connaissances.
À la Conférence des utilisateurs d’Esri Canada à Fredericton, au Nouveau-Brunswick, j’ai assisté à plusieurs exposés passionnants dans le cadre de notre suivi initial du groupe d’intérêt spécial en matière de transport.
La première qui a piqué ma curiosité portait sur la compréhension des principes de base des systèmes de référencement linéaire, sur lesquels j’ai déjà écrit un billet de blogue. Le public comptait des ingénieurs responsables du réseau provincial d’autoroutes qui connaissaient bien le référencement linéaire, mais aussi des néophytes qui commençaient à explorer le sujet. L’exposé était exceptionnel compte tenu du fait que le conférencier n’avait que vingt minutes pour condenser les connaissances normalement transmises dans un cours d’une demi-journée. Ceux qui découvraient les concepts ont facilement compris les avantages d’adopter ces méthodes et avaient hâte d’en apprendre plus.
Le présentateur suivant provenait d’une organisation responsable d’un réseau routier relativement petit, qui fonctionne très efficacement sans outils fiables de référencement linéaire. Il a montré qu’il est possible de mettre en œuvre un système de référencement linéaire au moyen d’un simple fichier texte. Tant que le propriétaire du fichier texte maîtrise bien les concepts du référencement linéaire et qu’il fait des mises à jour régulières et précises de ce fichier texte, c’est possible.
Bien que l’organisation utilise les concepts du référencement linéaire dans la gestion quotidienne de son réseau d’autoroutes, elle ne peut pas manipuler facilement les données, ou les présenter à d’autres utilisateurs de l’environnement de façon qu’ils puissent interagir avec celles-ci. Il s’agit essentiellement d’une « boîte noire » qui fonctionne exceptionnellement bien pour eux.
Les divisions opérationnelles effectuent leur travail ordinaire et transmettent les données au « propriétaire humain du système de référencement linéaire » afin qu’elles soient importées. À la demande d’autres divisions, le propriétaire peut aussi exporter des portions du réseau en fonction d’une segmentation précise. Grâce à sa vaste connaissance du système et à sa capacité à présenter soigneusement les données de différentes façons, le « propriétaire humain » remplace essentiellement la fonctionnalité qu’offre un jeu fiable d’outils de référencement linéaire.
L’exposé m’a fait réfléchir aux problèmes qui pourraient toucher le plan de relève ou la croissance d’un secteur. Bien que les connaissances actuelles soient indubitablement approfondies, pourrait-il y avoir un risque associé au transfert de connaissances dans le futur?
Il n’existe aucune façon de remplacer l’intelligence humaine collective qui gère les systèmes de transport de notre planète. Nous avons effectivement su innover, transformer et adapter nos systèmes actuels aux difficultés éventuelles, mais on peut sans doute automatiser bon nombre des tâches répétitives que requiert la tenue à jour d’un système de référencement linéaire associé à un réseau routier.
L’un des plus grands avantages d’avoir un jeu fiable d’outils de référencement linéaire pour réaliser la gestion répétitive des données qu’exige un système de référencement linéaire, c’est l’utilisation d’un processus clairement défini. Celui-ci repose sur une approche systématique, qui, comme son nom l’indique, peut être reproduite et distribuée à d’autres systèmes ou ressources qui ne possèdent pas le même niveau de compétence que les experts actuels du référencement linéaire. Ainsi, on facilite la planification de la relève pour les ressources du référencement linéaire et on favorise la croissance en réduisant de façon spectaculaire les courbes d’apprentissage. Le prochain gestionnaire du réseau routier choisira certainement sa méthode de travail, mais rien ne l’empêche de s’inspirer du savoir du gestionnaire actuel. Les systèmes de référencement linéaire simplifient cette tâche.
Le référencement linéaire favorise le transfert efficace des connaissances au sein d’une organisation, particulièrement dans le cas de systèmes de transport.
L’exposition des données relatives au réseau routier aux autres divisions donne aux gens la liberté d’interagir avec les données comme ils le souhaitent. En combinant cette exposition aux connaissances partagées sur la façon dont les systèmes de référencement linéaire peuvent favoriser les interactions entre les divisions, avoir un jeu fiable d’outils de référencement linéaire devient une option intéressante, même si la façon de faire actuelle fonctionne bien.
Vous êtes prêt à voir un jeu fiable d’outils en pleine action? (en anglais)
Ce billet a été écrit en anglais par Arif K. Rafiq et peut être consulté ici.