Prix Esri Young Scholar 2020 au Canada : un ajout de taille à une brillante carrière
Les lauréats du prix Esri Young Scholar sont un groupe exemplaire d’étudiants qui, en situation normale, se rencontrent à San Diego à la Conférence des utilisateurs d’Esri, où ils tissent des liens qui durent bien au-delà de la conférence. Cette année, Spencer Elford, le gagnant au Canada, n’aura pas la chance de voyager, mais il pourra tout de même rencontrer d’autres jeunes lauréats du monde entier dans la mouture virtuelle de la Conférence des utilisateurs d’Esri.
En mars dernier, alors que les impacts de la pandémie de COVID-19 commençaient à se faire sentir partout dans le monde, Emily Acheson, lauréate du prix Esri Young Scholar 2017 au Canada, a communiqué avec d’autres lauréats du prix cette année-là afin de recueillir des exemples d’utilisation d’un SIG dans divers pays pour cartographier la propagation de la maladie. À son retour de la Conférence des utilisateurs d’Esri en 2017, Emily avait exprimé le souhait de demeurer amie avec toutes les personnes qu’elle avait rencontrées. Ce souhait a dû se réaliser, car elle a reçu des réponses positives d’une douzaine de confrères et de consœurs d’aussi loin que Hong Kong et la Nouvelle-Zélande. Ensemble, ils ont regroupé de l’information sur les méthodes utilisées dans chaque pays pour recueillir des données, les cartographier et les partager avec le public.
Comme l’édition de cette année de la Conférence des utilisateurs d’Esri sera un événement virtuel, Spencer Elford, lauréat du prix Esri Young Scholar 2020 au Canada, n’aura pas la chance de rencontrer d’autres lauréats en personne comme les gagnants dans le passé. Il aura plutôt l’occasion de voir s’il est possible de tisser le même type de liens durables par l’intermédiaire de Zoom. Ce nouveau format est une déception pour Spencer. Étudiant à la maîtrise à l’Université de Toronto et ancien titulaire d’une bourse d’études en SIG d’Esri Canada qui commencera bientôt sa carrière dans le domaine des SIG, Spencer se réjouissait d’« aller à la rencontre d’autres utilisateurs dans son domaine susceptibles de l’inspirer à penser différemment sur la manière d’aborder des problèmes spatiaux » et de parler des plus récentes technologies avec des experts des solutions d’Esri. À l’heure actuelle, celui qui se qualifie lui-même d’« accro des cartes » étudie la pollution de l’air et les risques liés à l’exposition en milieu urbain. Son affiche sera exposée dans la bibliothèque virtuelle de cartes pendant la Conférence des utilisateurs d’Esri.
La recherche que Spencer Elford a soumise dans le cadre du concours Esri Young Scholar porte sur l’exposition des enfants à la pollution atmosphérique par particules ultrafines lorsqu’ils font le trajet à pied entre l’école et leur domicile.
Si la tenue d’une conférence virtuelle représente une expérience différente d’un événement en personne, le nouveau format permettra à beaucoup plus d’étudiants d’y assister, notamment Sean Leipe, l’autre finaliste du prix Esri Young Scholar cette année au Canada. Sean a reconnu la valeur des possibilités de réseautage offertes par la Conférence des utilisateurs d’Esri, mais il était également avide de participer aux ateliers techniques et aux séances de travail pour améliorer ses compétences en SIG. Ces activités sont désormais accessibles à tous les étudiants actuels et à tous les diplômés de 2020 par l’intermédiaire du portail d’inscription des étudiants, qui donne un accès gratuit à la séance plénière, aux séances d’information technique d’Esri, aux présentations des utilisateurs, à la bibliothèque de cartes, au réseautage, ainsi qu’aux séances et démonstrations préenregistrées.
Les étudiants qui participeront à l’édition virtuelle de la Conférence des utilisateurs d’Esri cette année pourront difficilement rivaliser avec l’enthousiasme ressenti par Caitlin Cunningham, notre lauréate du prix Esri Young Scholar l’an dernier, lors de sa participation à l’événement en personne. Caitlin a constaté qu’il y avait autant de gens à la séance d’ouverture qu’il y avait d’étudiants à son université! Malgré cette présence impressionnante, elle a aimé cette plénière, en grande partie pour la présentation d’un des intervenants : « E.O. Wilson est un des scientifiques qui a le plus influencé mon travail, en particulier avec son projet Half-Earth (la mise de côté de 50 % de la planète aux fins de conservation). L’une des questions les plus motivantes pour le projet que j’ai soumis au prix Esri Young Scholar était de savoir si la vision de cette « demi-planète » se concrétise dans les points chauds en matière de biodiversité (actuellement, les conditions sont réunies dans 2 des 36 points chauds). L’entendre parler en direct était incroyable. Et que dire de la présence de Jane Goodall sur la scène? Impossible de faire mieux! J’ai vraiment apprécié leur attitude positive et pleine d’espoir. Dans le domaine de la conservation, il est si facile d’être négatif et de commencer à perdre espoir. Les histoires d’extinction d’espèces et de destruction d’habitats sont si courantes qu’il est difficile de mettre la lumière sur le bon travail réalisé dans le monde. Entendre deux des plus grands esprits du monde de la conservation parler avec un tel optimisme a été une chose incroyable et m’a rappelé pourquoi je me suis lancée dans ce domaine. »
La Conférence des utilisateurs d’Esri de 2020 se tiendra du 13 au 16 juillet. Visitez le site pour vous inscrire, consultez le programme et n’oubliez pas de consulter la section Esri Young Scholars dans la bibliothèque de cartes pendant l’événement.
Ce billet a été écrit en anglais par Krista Amolins et peut être consulté ici.