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Rencontrez Mohamed Ahmed et Alex Smith, les nouveaux visages de l’équipe de l’éducation

Au début de l’année 2022, trois membres de l’équipe Milieu scolaire et recherche – les anciens contributeurs au blogue Tasos Dardas, Hossein Hosseini et Mike Leahy – ont accédé à de nouvelles fonctions. S’il est toujours triste de dire au revoir à des personnes avec lesquelles on a travaillé étroitement, cela donne parfois l’occasion d’accueillir de nouvelles personnes. Apprenez-en un peu plus sur les nouveaux venus dans notre équipe, Mohamed Ahmed et Alex Smith, et sur la manière dont ils contribueront à la 5e Conférence des SIG dans l’éducation et la recherche, le 1er mars.

Les membres de l’équipe Milieu scolaire et recherche ont travaillé à distance pendant la majeure partie des trois dernières années. Au début, nous étions presque tous établis dans la région de Toronto, mais nous avons rapidement été rejoints par de nouveaux membres de l’équipe pour soutenir les enseignants francophones, à Montréal, et pour proposer des solutions urbaines, à Vancouver, et plus récemment, par des spécialistes de l’enseignement supérieur basés à Calgary et à Toronto. J’avais déjà échangé des courriels avec Mohamed Ahmed et Alex Smith en 2017 – avec le premier au sujet de la bourse d’études en SIG d’Esri Canada et avec le second au sujet de sa présentation dans le volet des SIG dans l’enseignement supérieur et la recherche lors de la Conférence des utilisateurs d’Esri Canada de Vancouver, cette même année. Depuis que nous allons tous les deux au bureau à temps partiel, j’ai eu l’occasion d’apprendre à connaître Alex. Mais je voulais apprendre à connaître un peu mieux mes nouveaux collègues. Plus encore, je voulais les présenter à la communauté de l’enseignement supérieur. Je leur ai donc envoyé quelques questions auxquelles ils ont gentiment répondu.

KA : Les bureaux d’Esri Canada sont maintenant ouverts, mais la plupart des gens travaillent encore à distance. En tant que nouvel employé, quel est, selon vous, le mode de travail idéal? Y a-t-il des facteurs qui vous inciteraient à travailler plus ou moins d’heures au bureau?

AS : Je suis partisan d’un mode de travail hybride. La possibilité d’aller au bureau contribue à maintenir un bon équilibre travail-vie personnelle en créant une séparation entre le travail et la maison. En même temps, la flexibilité du travail à domicile présente de nombreux avantages, comme l’absence des trajets, la possibilité de manger sainement plus facilement et le droit de porter un pyjama lorsqu’on n’est pas en appel vidéo. S’il y avait plus de monde au bureau, je viendrais plus souvent, mais j’y suis déjà trois jours par semaine. Le fait de disposer d’options alimentaires abordables et saines serait également une bonne incitation à venir. Une des choses qui me pousse à travailler moins d’heures au bureau est le coût élevé de la vie à Toronto. Si je déménage plus loin, je peux économiser de l’argent dans presque tous les aspects de la vie.

MA : Je travaille à distance à Calgary et je vais occasionnellement au bureau, 1 à 2 jours par semaine. Je préfère les formules flexibles, car elles me permettent de travailler davantage pendant les heures les plus productives. Le mode de travail idéal pour moi est celui qui offre un équilibre entre autonomie et collaboration, avec des possibilités de développement des compétences et d’avancement de carrière, et une culture positive qui favorise l’équilibre travail-vie personnelle.

Actuellement, je suis le seul membre de l’équipe Milieu scolaire et recherche à Calgary. J’envisagerais probablement d’aller davantage au bureau si un ou deux membres de mon équipe y travaillaient. D’un autre côté, le temps de trajet est généralement l’un des principaux facteurs qui font que je m’y rends moins souvent. Cela dit, j’aime faire du vélo et je profiterai pleinement du temps ensoleillé et sec de Calgary pendant l’été pour être plus souvent au bureau. Je pense que le fait d’être au bureau permet parfois d’interagir et de collaborer en personne avec les collègues, ce qui conduit à une meilleure communication et procure un sentiment d’appartenance.

KA : Quels sont les aspects de vos recherches ou de votre expérience professionnelle passée qui, selon vous, vous seront les plus utiles dans votre rôle de spécialiste de l’enseignement supérieur?

MA : J’aime beaucoup mon rôle de spécialiste de l’enseignement supérieur à Esri Canada, car il englobe deux des choses que je préfère faire, la recherche et l’enseignement. Mes sujets de recherche de prédilection et mes expériences professionnelles antérieures portent principalement sur l’océanographie chimique, les échanges gazeux entre la mer et l’air, la technologie géospatiale et l’étude des modifications des écosystèmes marins dues aux changements naturels et anthropiques. Tout au long de mon travail de doctorat à l’Université de Calgary j’ai mené des expériences sur le terrain dans les eaux de l’Arctique où j’ai installé sur des navires et surveillé des systèmes de prélèvement en route et de covariance des turbulences en continu. J’ai environ 10 ans d’expérience en tant qu’assistant d’enseignement et chargé de cours à temps partiel dans des universités de mon pays d’origine (l’Égypte) et du Canada. Pendant cette période, j’ai donné des cours d’introduction et de perfectionnement sur les SIG, la télédétection, l’analyse quantitative, l’océanographie et les géosciences de base à des étudiants de premier et de deuxième cycles.

Apprenez-en davantage sur les travaux de Mohamed visant à mesurer et à modéliser l’échange de dioxyde de carbone (CO2) entre la mer et l’air dans les eaux côtières de l’Arctique canadien.

Dans mon rôle, je développe diverses ressources liées à l’analyse spatiale, à l’ingénierie des données et à l’intelligence artificielle géospatiale (IAG), entre autres. En outre, je fournis de l’assistance technique et de la formation aux étudiants de l’enseignement supérieur qui utilisent les technologies d’Esri, et ce, au moyen de tutoriels et de webinaires. Ce rôle me permet d’établir une relation solide avec les professeurs et les chercheurs des établissements d’enseignement supérieur afin de comprendre leurs besoins et de développer des solutions pour soutenir leurs recherches et leur enseignement. Compte tenu de mon expérience universitaire, j’espère pouvoir contribuer à l’élaboration et au maintien des objectifs d’Esri qui consistent à élaborer, avec ses technologies, des solutions concrètes en matière de changement climatique fondées sur l’analyse détaillée des risques et sur les réponses.

AS : J’ai parfois l’impression que toute ma vie m’a guidée vers ce poste, et vers l’enseignement supérieur en général. Quand j’étais enfant, la conversation typique du dîner à la maison portait sur les recherches et les cours de mes parents. Cependant, je ne suis pas officiellement entré dans le monde de l’enseignement supérieur avant de commencer mon diplôme de premier cycle en géomatique à l’Université de Waterloo. Dans la plupart de mes emplois coopératifs, mes principales tâches consistaient à automatiser des tâches manuelles à l’aide d’ArcPy, qui permet d’interagir avec la technologie Esri au moyen de Python. Je suis resté à l’Université de Waterloo pour ma maîtrise avec Derek Robinson, à travailler sur l’évolution de l’utilisation des sols et de la couverture terrestre, en me concentrant sur la classification de ces deux phénomènes à l’aide de diverses méthodes, notamment l’apprentissage automatique. C’était la première fois que je travaillais avec des téraoctets de données en même temps et avec l’apprentissage automatique. Cette expérience devrait m’être d’une grande aide pour les projets de science des données spatiales sur lesquels Mohamed et moi allons travailler.

J’ai ensuite fait mon doctorat à l’Université Simon Fraser avec Suzana Dragićević, et c’est là que j’ai fait mon entrée dans le monde des données géospatiales 3D. Mon doctorat comportait trois projets principaux : un modèle 4D (espace et temps) de propagation de la fumée des feux de forêt en mode agent, le développement de méthodes statistiques multidimensionnelles au moyen du coefficient Kappa flou 3D et 4D, et un modèle définitif qui est en cours de publication. Grâce à cela, j’ai acquis beaucoup plus d’expérience dans la programmation avec Python et Java, y compris la parallélisation des processus, ce qui devrait aussi nous aider dans notre travail en science des données spatiales.

Dans mon parcours d’étudiant dans les cycles supérieurs, j’ai enseigné à des centaines d’étudiants en tant qu’assistant d’enseignement et chargé de cours à temps partiel. Je pense que cela m’a bien préparée à développer des ressources et des tutoriels pour notre chercheur de ressources, et à travailler avec nos étudiants associés aux Centres d’excellence d’Esri Canada (ECCE).

KA : Alex, vous avez pris en charge la gestion des Centres d’excellence d’Esri Canada (ECCE). Pensez-vous que votre expérience en tant qu’étudiant associé aux ECCE et que participant au Défi des applications vous aidera dans ce nouveau rôle?

AS : Pendant que j’étais étudiant associé aux ECCE, je n’avais pas réalisé la quantité de travail nécessaire à l’organisation des ECCE et du Défi des applications, et il est très intéressant de le voir du côté d’Esri Canada. Ayant été du côté des étudiants, je comprends ce qui motive leur participation (au-delà de la nourriture gratuite) et je pense que je pourrai me servir de ça pour continuer à faire croître le programme. C’est aussi une expérience précieuse en cela qu’elle m’a permis de connaître le programme et son fonctionnement. Michael Leahy a laissé les ECCE dans un état formidable, et je ne vois pas actuellement beaucoup de choses à changer. J’espère juste que je pourrai les gérer aussi bien que lui.

KA : Sur quoi avez-vous le plus hâte de travailler (projet, logiciel, etc.)?

AS : J’ai hâte de gérer le programme des ECCE et d’interagir avec les étudiants, le personnel et les professeurs de tout le Canada. Je suis époustouflé par le travail de nos associés que j’ai déjà vu et j’ai hâte de voir ce qui va suivre. J’ai également hâte d’élargir mes compétences grâce aux projets innovants sur lesquels notre équipe travaille, tant à l’extérieur avec les étudiants diplômés et les professeurs, qu’à l’intérieur de l’équipe Milieu scolaire et recherche. Je suis actuellement en train d’en apprendre davantage sur le développement d’applications Android et j’espère pouvoir mettre cela à profit. En outre, cette année, nous allons développer des ressources avec Mohamed, ce qui m’enthousiasme beaucoup.

MA : Nous avons une fantastique équipe Milieu scolaire et recherche à Esri Canada. J’ai hâte de collaborer étroitement avec Alex et le reste de l’équipe de l’enseignement supérieur, notamment pour développer des ressources sur l’analyse spatiale et pour rendre l’IAG moins intimidante. Je suis ravi de participer à deux projets de recherche qui visent à étudier et à comprendre les effets du changement climatique sur notre santé et nos écosystèmes.

Le logiciel ArcGIS est une plateforme géospatiale complète à laquelle de nombreux nouveaux produits et fonctionnalités sont ajoutés chaque année. Étant donné mon rôle de spécialiste de l’enseignement supérieur, je serai l’une des premières personnes à utiliser ces technologies émergentes, ce qui est passionnant, mais peut aussi se révéler un défi. Heureusement, je bénéficie d’un grand soutien de la part du directeur de l’équipe Milieu scolaire et recherche (Jon Salter) qui comprend que j’ai besoin d’explorer et d’utiliser une partie de mon temps pour apprendre de nouvelles choses. J’ai hâte d’améliorer mes compétences en matière d’intelligence artificielle et d’apprentissage automatique ainsi que de visualisation et d’analyse en temps réel. 

KA : Mohamed, notre première interaction a eu lieu en 2017, lorsque vous avez reçu une bourse d’études en SIG d’Esri Canada. Combien de logiciels inclus dans la bourse avez-vous finalement utilisés? Y a-t-il une partie de la bourse que vous auriez souhaité mieux utiliser?

MA : J’ai été honoré d’être l’un des récipiendaires de la bourse d’études d’Esri Canada. Je me souviens que c’est vous (Krista) qui m’avez envoyé un courriel pour me dire que j’avais reçu une bourse d’Esri Canada. Alors, merci encore! 

Même si j’avais déjà accès au logiciel ArcGIS par l’intermédiaire de l’Université de Calgary, j’ai trouvé l’ensemble des prix très intéressants, en particulier l’accès gratuit pendant un an aux ressources d’apprentissage en ligne par l’intermédiaire d’Esri Academy et l’accès au plan ArcGIS Online d’un an pour les organisations, qui comprenait 100 crédits de service. Malheureusement, je n’ai pas réussi à utiliser l’inscription gratuite à la Conférence des utilisateurs d’Esri Canada de 2017, car la date de cette dernière entrait en conflit avec mon travail sur le terrain à bord du brise-glace NGCC Amundsen.

KA : Une dernière question. La Conférence des SIG dans l’éducation et la recherche (anciennement) bisannuelle a lieu cette année encore. Ce sera la première fois que vous y assisterez tous les deux, et vous animerez tous les deux des ateliers. Qu’attendez-vous le plus de la conférence? Quel est le thème de vos ateliers et qui, selon vous, pourrait en bénéficier le plus?

AS : Ce sera la première conférence à laquelle je pourrai assister depuis le début de la pandémie, et ce sera donc formidable de revoir les gens. Je vis à Vancouver depuis quelques années pour préparer mon doctorat, et j’espère donc renouer avec beaucoup de gens. Ce sera également la première fois que je rencontrerai en personne certains membres de l’équipe Milieu scolaire et recherche que je n’ai encore rencontrés que virtuellement. Je vais animer un atelier sur les blocs-notes Python en utilisant ArcGIS API for Python dans un bloc-notes Jupyter, Notebooks dans ArcGIS Pro et un bloc-notes hébergé dans ArcGIS Online. Je destine cet atelier aux utilisateurs qui sont déjà familiarisés avec Python, mais qui n’ont que peu utilisé les blocs-notes Python, voire pas du tout. Les débutants en Python sont également les bienvenus, mais il se peut qu’ils préfèrent assister à certaines parties de l’atelier plutôt que d’y participer.

MA : Tout d’abord, j’ai hâte de rencontrer toute l’équipe Milieu scolaire et recherche d’Esri Canada en 3D!

J’espère qu’en participant à la Conférence des SIG dans l’éducation et la recherche et en animant un atelier cette année, j’élargirai mon réseau et établirai des liens avec des étudiants, des enseignants et des chercheurs. De plus, j’aurai l’occasion d’apprendre des étudiants et des experts comment ils utilisent les SIG et les technologies Esri dans leur travail et dans leurs salles de classe. Je présenterai l’atelier « Apprentissage profond appliqué dans ArcGIS Pro et Python » cette année. Dans cet atelier, l’accent sera mis sur l’apprentissage profond, qui est l’approche la plus complexe et la plus proche du comportement humain actuellement utilisée en intelligence artificielle. En participant à cet atelier, vous apprendrez à utiliser les outils ArcGIS en combinaison avec les techniques d’apprentissage profond et vous acquerrez un ensemble de compétences et de connaissances précieuses pour résoudre des problèmes concrets dans des domaines tels que la télédétection, l’urbanisme et la gestion environnementale.

Si vous aussi, vous souhaitez rencontrer Alex et Mohamed en personne, ainsi que développer vos compétences et entendre comment les SIG sont utilisés en recherche dans un large éventail de domaines, joignez-vous à nous à l’occasion de la 5e Conférence des SIG dans l’éducation et la recherche, qui se tiendra à la Hart House de l’Université de Toronto, le 1er mars. Pour obtenir plus de détails, notamment sur l’inscription, visitez notre site web ou écrivez à highered@esri.ca.