L’avenir de l’aménagement urbain
Alors que l’urbanisation façonne encore et toujours nos villes, la nécessité de concevoir des communautés durables se fait de plus en plus pressante. Les autorités locales travaillent sans relâche à la création de lieux alliant fonctionnalité, esthétique et respect de l’environnement, tout en relevant les défis posés par la croissance rapide de la population, l’évolution démographique ainsi que l’alignement sur les objectifs et les délais du secteur privé. En réalité, l’enjeu consiste à harmoniser ces aspirations dans un contexte favorisant la collaboration et la transparence entre nos villes et la communauté urbanistique. La tâche à accomplir consiste à combler ce fossé pour ainsi assurer un partenariat plus synergique entre ces parties prenantes.
Les enjeux isolés sont nombreux et demandent bien plus qu’une approche basée sur des communications de la réalité actuelle au moyen de PDF dont la forme statique est obsolète, sur des feuilles de calcul peu concluantes et sur la recherche fastidieuse de données foncières, réglementaires et communautaires dans de multiples sites gouvernementaux. La solution doit plutôt consister à guider les clients dans un parcours complet qui leur permet de connecter leurs capacités, leur expérience et leurs technologies à la puissance de la géographie – l’incontestable dénominateur commun.
Lorsque nous privilégions une approche holistique de la géographie, en plaçant les données de localisation au cœur de nos solutions, nous obtenons une intégration et une synergie des solutions à tous les stades de l’aménagement, avec tous les partenaires. C’est une victoire pour tous les Canadiens.
C’est précisément là que la technologie des systèmes d’information géographique (SIG) change la donne et permet de remodeler le paysage des aménagements urbains de l’avenir. Chaque phase de l’évolution et de l’aménagement des terres présente son propre éventail de subtilités et de complexités. À Esri Canada, nous croyons fermement que les SIG constituent une technologie d’intégration capable de révolutionner l’ensemble du processus d’aménagement du territoire grâce à une approche centrée sur les données de localisation. Lorsque les données d’urbanisme sont visualisées à l’aide d’un système géospatial, les cadres supérieurs peuvent prendre des décisions plus éclairées et sont mieux équipés pour communiquer les progrès de la construction de leurs communautés.
D’une manière générale, le cycle de vie de l’aménagement comprend quatre activités principales, chacune d’entre elles étant assortie de plusieurs tâches plus critiques. En voici un bref résumé.
Créer le plan stratégique
- Planifier et prévoir : Il faut dégager les zones propices à l’aménagement et prévoir les modèles de croissance futurs. Les SIG permettent aux municipalités d’analyser les données et les tendances. Les intervenants sont ainsi en mesure de dégager les zones optimales pour l’implantation de nouvelles communautés, pour ensuite élaborer le plan à long terme d’une région.
- Trouver et évaluer : Il faut localiser les terrains appropriés à aménager. Le manque d’informations détaillées sur les sites potentiels peut conduire à des choix erronés et à des pertes d’efficacité. Les données municipales fournissent des renseignements précis sur les sites potentiels à aménager, mais ces données peuvent être dispersées entre plusieurs services. Un système réunit tous ces éléments : c’est le système de géolocalisation!
Exécuter le plan
- Acquérir : Il s’agit de l’acquisition des terrains. Le manque de clarté concernant les limites des propriétés, les propriétaires et le zonage peut entraîner des retards et des litiges. L’utilisation d’un SIG municipal permet d’obtenir une vue d’ensemble des limites des propriétés, des informations sur les propriétaires et des règlements de zonage.
- Concevoir : L’on parle de conception de communauté. Les solutions de conception intégrées aux données foncières aident les urbanistes à effectuer des analyses spatiales, à intégrer des règles, à optimiser l’agencement des rues, des bâtiments et des espaces verts, et à créer des scénarios interactifs.
Faire avancer l’aménagement
- Réviser : Lorsqu’elles travaillent avec un système géographique commun, les organisations des secteurs privé et public peuvent ajuster en temps réel leurs plans d’aménagement, ce qui leur permet de collaborer plus rapidement et de réagir avec plus de promptitude à l’évolution de la situation.
- Prévoir les services : Il faut maintenant repérer les emplacements optimaux pour les infrastructures physiques comme les routes et les égouts, et pour les commodités sociales telles que les parcs, les écoles et les établissements de soins de santé. Les municipalités rassemblent dans un SIG les données officielles qu’elles possèdent sur l’emplacement de ces actifs.
- Soumettre : C’est-à-dire présenter des plans d’aménagement aux fins d’approbation. Une visualisation insuffisante peut entraver la communication efficace avec les parties prenantes. Les SIG fournissent des visualisations complètes en 2D et en 3D qui illustrent l’incidence de l’aménagement proposé sur la zone environnante, facilitant ainsi une communication claire avec les municipalités.
- Examiner et approuver : La municipalité examine les plans d’aménagement. L’absence d’informations complètes peut entraîner des retards. Un système commun utilisé par les promoteurs et les urbanistes ouvre la voie à un processus d’examen plus efficace et plus approfondi, réduisant les retards et favorisant la collaboration entre les parties prenantes.
Bâtir la communauté
- Bâtir : Pendant la phase de construction, il faut gérer les entrepreneurs, les matériaux et les délais. L’absence de suivi en temps réel peut entraîner des inefficacités quant à la construction et à l’établissement de rapports. Là encore, un système commun permet de suivre en temps réel l’avancement de la construction, ce qui permet une gestion efficace du projet et une meilleure communication entre les différentes parties.
- Inspecter : À cette étape, l’on confirme que sont respectées les normes de qualité et de sécurité de la construction. L’absence d’outils de contrôle de la construction par rapport aux plans approuvés peut entraîner des constructions non conformes aux normes. Les SIG permettent aux inspecteurs de contrôler les activités de construction par rapport aux plans approuvés, de déceler les problèmes et d’y remédier rapidement.
- Enregistrer et vendre : L’on procède à la commercialisation des logements. L’absence de données complètes peut nuire à l’efficacité des stratégies de marketing. Les SIG fournissent aux acheteurs potentiels des informations détaillées sur les équipements, les services et les moyens de transport.
L’intégration transparente des données et des activités d’urbanisme dans un SIG présente de nombreux avantages. Avant tout, elle favorise la collaboration entre les autorités locales et les promoteurs, en permettant aux deux parties d’accéder aux mêmes données et aux mêmes visualisations. Cela permet d’atténuer les malentendus et d’engendrer une communication plus efficace et une transparence dont nos communautés ont grandement besoin.
En outre, le système accélère la prise de décision en fournissant des informations complètes et précises qui permettent d’accélérer les approbations et de réduire les retards des projets. Par-dessus tout, l’approche géographique facilitée par les SIG garantit la réalisation d’objectifs communautaires durables, ce qui se traduit par des aménagements à la fois fonctionnels et respectueux de l’environnement.
Par essence, la technologie SIG ne s’arrête pas à améliorer la planification urbaine : elle la propulse dans une nouvelle ère de développement durable, collaboratif et fondé sur les données.
Pour de plus amples renseignements, consultez la page esri.ca/communityplanning.