Application du mois : Grand nettoyage des rivages canadiens : la liste noire
Avec l’arrivée prochaine de l’été, j’attends avec impatience les jours où je pourrai marcher sur une plage de sable chaud et tremper mes pieds dans l’eau fraîche. Mais en réalité, je suis toujours à l’affût des déchets qui traînent sur la plage, dans la crainte de marcher sur un objet tranchant (une fourche usagée cassée, par exemple), ce qui n’est pas une sensation très agréable. Je suis souvent choquée par la quantité de déchets qui s’accumulent sur les rives de nos lacs, et je n’arrive pas à imaginer à quel point il y en a plus encore dans les océans. L’application du mois de juin, Grand nettoyage des rivages canadiens : la liste noire, nous aide à visualiser cette réalité et à connaître les douze principaux déchets que l’on trouve le long des rivages canadiens.
Le Grand nettoyage des rivages canadiens, fruit d’un partenariat entre Ocean Wise et WWF-Canada, est l’un des plus importants programmes de conservation à action directe au Canada. Il réunit plus de 60 000 bénévoles, qui sont aussi des scientifiques citoyens et qui enregistrent et colligent des données sur les déchets ramassés sur nos rivages. L’équipe du programme a décidé de publier les quantités et les emplacements documentés des déchets ramassés, et quelle meilleure façon de présenter cette information que par l’intermédiaire des cartes récits d’Esri?
Elle a utilisé le modèle Story Map Series avec un accordéon latéral pour raconter cette histoire. Le classement des déchets est clairement indiqué dans la section de gauche de la carte récit, tandis que la répartition des divers éléments à travers le Canada est présentée sur une carte dans le volet principal de droite.
Lorsqu’on a demandé pourquoi l’équipe a décidé d’utiliser les cartes récits d’Esri, Alannah Biega, coordonnatrice du programme, a déclaré : « Nous voulions créer quelque chose d’interactif qui permette aux utilisateurs de zoomer sur leur communauté et de voir comment leurs activités individuelles de nettoyage ont contribué à cette base de données nationale. Non seulement cette carte montre la répartition des déchets au bord de nos océans, mais elle sert aussi à encourager nos bénévoles, en leur montrant comment leurs actions ont eu une incidence positive partout au Canada. »
Les mégots de cigarettes sont illustrés ici à l’aide de symboles proportionnels avec une légende claire sur le côté.
La carte peut sembler être une simple carte thématique, mais l’utilisation des symboles proportionnels pique ma curiosité. Les symboles proportionnels représentent la taille d’une valeur sur une carte. Ici, ils représentent la quantité de déchets ramassés le long du rivage; donc plus le cercle est grand, plus la quantité d’objets est importante. Cette carte fait également un usage efficace des styles simples des polices de caractères pour mettre en valeur le message transmis ou pour mettre en évidence les liens vers des renseignements supplémentaires. Les descriptions sont accompagnées d’images éloquentes qui aident à visualiser le type de déchets que l’on trouve sur les rivages.
En regardant le classement, je découvre avec étonnement que la corde fait partie de la liste noire. Et grâce à la carte, j’ai pu voir la corrélation entre les cordes ramassées par les bénévoles et les communautés côtières qui dépendent fortement de la pêche pour leur subsistance.
La répartition des cordes trouvées sur les rives correspond à celle de l’industrie de la pêche dans les régions du Canada.
Alannah a précisé que le fait de pouvoir facilement partager cette carte interactive a créé une expérience positive pour le public cible du programme, y compris les médias. CBC News a couvert l’histoire de la liste noire des déchets à Toronto et à l’Île-du-Prince-Édouard en fournissant un lien vers la carte récit.
De plus, la carte récit est un excellent outil pour mobiliser les bénévoles. Cette rétroaction d’un bénévole montre à quel point les cartes récits sont puissantes pour illustrer une histoire, mais aussi pour inciter à passer à l’action. « Superbe site web! Nous l’utiliserons certainement pour les classes qui participent au nettoyage du rivage – c’est une excellente ressource pour présenter le projet et amener les élèves à réfléchir aux incidences des déchets sur le rivage. »
Grâce à la carte récit, les bénévoles peuvent aussi voir comment les résultats de leur nettoyage se comparent à ceux d’autres communautés au Canada.
Depuis que sa carte récit a été sélectionnée pour notre concours de l’application du mois, le Grand nettoyage des rivages canadiens a déjà publié la liste noire de 2018. Jetez-y un coup d’œil pour voir quel déchet a pris la première place.
La liste noire de 2018 utilise un style vectoriel attrayant et des symboles de lucioles pour montrer les déchets ramassés en 2018.
Une autre carte récit sur laquelle Alannah et son équipe ont travaillé porte sur les choses les plus étranges retrouvées sur les rivages canadiens. Elle utilise le modèle Story Map Shortlist. Bien qu’elle présente un récit différent, elle est aussi informative que celle sur la liste noire des déchets. Pour les deux cartes récits, Alannah et son équipe ont expérimenté en créant leur propre carte vectorielle à l’aide d’ArcGIS Vector Tile Style Editor, un outil qui aide à développer la créativité des utilisateurs. Il permet de créer des fonds de carte en fonction d’une image de marque.
Il est remarquable de voir à quel point les bénévoles du Grand Nettoyage des rivages canadiens ont ramassé et enregistré un grand nombre de déchets. Certes, il reste encore beaucoup de travail à faire; beaucoup de déchets flottent encore sur les plans d’eau et nuisent à de nombreuses espèces vivantes qui habitent l’océan.
La prochaine fois que vous serez sur la plage, n’oubliez pas de vous débarrasser de vos déchets correctement. C’est un petit effort qui pourrait faire une grande différence! Inscrivez-vous pour vous joindre à une équipe de nettoyage ou pour créer la vôtre.
Explorez la carte récit Grand nettoyage des rivages canadiens : la liste noire et présentez votre propre histoire avec les cartes récits d’Esri.
Ce billet a été écrit en anglais par Mingsze Ho et peut être consulté ici.