Différents groupes œuvrent à un objectif commun grâce à un système unifié
Je me souviens d’une soirée, à l’époque de l’université, où j’étais très enthousiaste à l’idée d’aller souper avec mes amis et où je me suis vite senti frustré quand nous avons décidé d’adopter une approche purement démocratique pour choisir l’endroit où nous irions manger. Nous nous entendions tous assez bien – nous étions un groupe d’amis d’université après tout – mais quand est venu le temps de choisir un restaurant, ce fut la guerre.
Aujourd’hui, lorsque je sors avec des amis ou des collègues, je ne m’en fais plus autant avec le choix du restaurant. Ce n’est pas que je ne me soucie pas de ce que je mangerai. Au contraire, j’aime beaucoup plus la bonne chère aujourd’hui qu’à l’époque de l’université. J’ai simplement appris depuis que, même si nous sommes semblables, que nous avons des croyances communes, que nous nous aimons profondément, chacun d’entre nous est unique, avec ses propres goûts et préférences. Nous pouvons manger des sushis un soir et de la pizza un autre, mais nous souperons quand même ensemble.
Il s’agit là du concept qui se trouve au cœur de la philosophie selon laquelle nous pouvons tous contribuer à notre façon à des systèmes complexes de gestion des transports : divers intervenants peuvent examiner les mêmes actifs en ayant en tête des objectifs différents et œuvrer indépendamment les uns des autres à la poursuite de ces objectifs tout en travaillant ensemble à un but commun.
Ce concept porte plusieurs noms, mais dans les faits, il s’agit d’un système unifié de gestion des transports. S’appuyant sur un système d’information géographique (SIG), ce système d’information officiel est spécifiquement conçu pour les infrastructures de transport linéaires gérées par un groupe de personnes dispersées possédant chacune une expertise unique.
Grâce à ce système, nous pouvons aborder le concept de « collaboration » de manière un peu différente. Plutôt que de voir tous les membres de l’équipe adopter exactement les mêmes philosophie et approche, nous élaborons plusieurs méthodes d’interaction avec des données officielles communes, chacune s’alignant sur les besoins commerciaux uniques de chaque groupe.
Par exemple, le groupe des opérations hivernales peut décider d’attribuer un niveau de service particulier à certaines rues, au besoin. Un autre groupe peut souhaiter attribuer des projets de pavage à ces mêmes rues, auquel cas il lui faudrait attribuer les données de ces projets, notamment les activités de fraisage et de pavage, la quantité de matériaux, etc., aux emplacements où les travaux seraient effectués. Dans ce cas-ci, le niveau de service hivernal n’a rien à voir avec les projets de pavage et est donc géré de manière indépendante.
Figure 1 : Attribution du niveau de service hivernal à un tronçon de route (notez que le niveau de service n’est attribué qu’à une partie de la route et ne tient pas compte des intersections).
Figure 2 : Attribution d’un projet de pavage à la même route, mais à un emplacement différent.
Grâce à un système unifié de gestion des transports, l’attribution de ces données à un réseau routier commun ne pose pas de problème, puisque chaque groupe peut utiliser la méthode de référencement d’emplacement de son choix. Cette approche est très différente de celle généralement adoptée par les municipalités canadiennes, où chaque groupe doit d’abord trouver comment convertir l’emplacement de ses données selon une méthode de référencement commune choisie par la Ville. Si la conversion de ces données est trop compliquée, bien souvent, le groupe peut choisir de ne pas la faire ou, pire encore, de gérer les données avec son propre système. On se retrouve alors avec des données obsolètes ou ambiguës lorsqu’on souhaite les extraire et les utiliser.
Un système unifié de gestion des transports ne résout pas simplement les problèmes fondamentaux liés à la saisie de données provenant de divers groupes spécialisés. Il permet de simplifier la production de rapports ou l’extraction de données globales pour des activités telles que la planification stratégique des investissements en infrastructures, l’analyse des axes routiers ou l’amélioration de la sécurité routière.
Les professionnels de la gestion des infrastructures municipales sont encouragés à travailler à un objectif commun, soit un réseau de transport sûr, efficace et fiable. La magie dans tout ça : chacun travaille à sa façon. Ils ne collaborent pas au sens littéral du terme. Ils créent les éléments d’un succès commun. Il s’agit d’une approche des plus puissantes, parce que chaque personne contribue à sa façon à une réalisation commune.
Certains d’entre nous ont eu la chance de faire l’expérience du pouvoir de la fierté et de la responsabilisation dans l’exercice de leurs fonctions. Un système unifié de gestion des transports pourrait permettre à tous de la vivre également.
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Date : mardi 7 avril 2020
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Date : jeudi 26 mars 2020
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Ce billet a été écrit en anglais par Arif K Rafiq et peut être consulté ici.