Donnez une nouvelle dimension à la gestion de vos données : Réponses – partie 2
Cette série en deux parties répond aux questions posées lors de notre webinaire « Donnez une nouvelle dimension à la gestion de vos données grâce aux géodatabases ». Dans la première partie, nous avons abordé des questions générales sur les géodatabases et les règles d’attributs. Ce deuxième billet couvre les questions relatives aux sous-types et aux domaines, ainsi qu’à la topologie.
Message à tous les passionnés du domaine géospatial! Êtes-vous prêt à poursuivre votre parcours vers une nouvelle dimension avec les géodatabases? Lors de notre récent webinaire, Maggie Samson, l’une de nos spécialistes en solutions technologiques, et moi-même avons discuté de la façon dont les géodatabases dans ArcGIS Pro représentent des outils essentiels pour la gestion et l’analyse des données géospatiales.
Pour vous rafraîchir la mémoire sur les notions abordées, accédez à l’enregistrement du webinaire et aux diapositives de la présentation.
Toujours sur le thème des forces aériennes que nous avons choisi pour le webinaire, nous répondrons à vos principales questions sur les géodatabases afin de vous aider à devenir un pilote compétent dans votre domaine. Attachez votre ceinture et préparez-vous à continuer à apprendre comment les géodatabases peuvent permettre à vos projets géospatiaux d’atteindre de nouvelles dimensions!
Sous-types et domaines :
Les sous-types et les domaines sont des composants des couches d’entités et des classes d’entités qui sont très couramment utilisés dans les géodatabases. Ces composants permettent de maintenir la cohérence de vos données et d’éviter les fausses entrées et restrictions dans les entrées de données. N’oublions pas l’importance de bien configurer vos géodatabases dès le départ (et aussi de configurer vos sous-types et domaines) afin d’éviter de vous retrouver avec des problèmes de données.
Q : Y a-t-il une limite au nombre de domaines qui peuvent être appliqués à une géodatabase?
R : Il s’agit d’une question très fréquente, car les domaines sont souvent utilisés de diverses manières par de nombreuses organisations. Sachez qu’il n’y a PAS de limite quant au nombre de domaines pouvant être appliqués à une géodatabase.
Cela dit, il est important de se rappeler que plus le nombre de domaines est élevé, mieux il faut préciser les conventions d’appellation en indiquant la fonction de chaque domaine pour éviter toute confusion. Tout domaine créé sur une géodatabase y restera jusqu’à sa suppression.
Lorsque des domaines sont créés sur une géodatabase d’entreprise, le propriétaire du domaine est enregistré et associé au domaine. Seul le propriétaire de la géodatabase d’entreprise ou l’administrateur pourra désormais modifier ou supprimer les domaines.
Q : Le fonctionnement des domaines est-il le même que celui d’une table de recherche?
R : Les domaines fonctionnent de la même manière que les tables de recherche. Cependant, on les considère souvent comme une solution de rechange aux domaines. Comme il en a été question dans le webinaire, vous pouvez créer deux types de domaines : les domaines par plage et les domaines codés.
Les domaines par plage indiquent une plage valide de valeurs numériques entre lesquelles peut se situer un attribut, tandis que les domaines codés s’appliquent à tout type d’attribut tel que du texte, des valeurs numériques, des dates, etc.
Les tables de recherche sont une solution de rechange propre aux domaines codés. On les utilise le plus souvent lors du tracé d’un itinéraire à l’aide du référencement des emplacements. Imaginons que nous avons toutes les routes aériennes entre le Canada et d’autres pays. Nous aurions plusieurs centaines de valeurs potentielles comme le nom des compagnies aériennes ou même aussi leur code. En pareil cas, il serait tout à fait valable d’utiliser une table de recherche.
Q : Existe-t-il une grande différence entre l’utilisation d’un sous-type et celle d’un domaine?
R : Si l’on compare les fonctionnalités des sous-types et des domaines, les sous-types servent généralement à catégoriser les données, tandis que les domaines sont utilisés pour contraindre les informations saisies afin de faciliter la validation de la saisie des données. Le cas d’utilisation pour l’un et l’autre dépend entièrement de ce que vous comptez analyser dans votre ensemble de données et du type de valeurs que vous souhaitez contraindre dans vos données.
Si vous souhaitez simplement catégoriser vos données dans votre table d’attributs sous la forme d’un menu déroulant, choisissez un sous-type. En revanche, si vous souhaitez simplement imposer des restrictions aux données, vous pouvez appliquer un domaine pour n’autoriser la saisie que de certaines valeurs et contraindre le reste. Vous préserverez ainsi l’intégrité des données.
Prenons l’exemple suivant : vous souhaiteriez utiliser des domaines pour limiter le type de routes sélectionnable. Dans ce cas, on constate qu’un domaine a été créé pour classer et aider à contraindre les tronçons de route qui sont utilisables. D’après notre exemple, seules les routes locales et les voies rapides peuvent être classées.
La géodatabase fichier peut être associée à un domaine. La voici une fois configurée.
Following the example for domains, we can also have subtypes that define our data. For this instance, we analyzed bus transit routes and identified that we only wanted highways and local roads to be defined for bus paths that lead to nearby airports. Below you can see that this has been specified in our subtypes menu.
La géodatabase fichier peut se voir appliquer des sous-types. La voici une fois configurée.
Pour en savoir plus sur les différences entre les domaines et les sous-types, cliquez ici.
Q : Peut-on combiner les sous-types et les domaines?
R : Les sous-types et les domaines peuvent s’utiliser ensemble, mais il n’est pas possible de les combiner de sorte à les interchanger. Comme nous l’avons vu, votre cas d’utilisation dépend entièrement de ce que vous souhaitez afficher dans vos données.
Les deux concepts ont chacun leur utilité et serviront dans des cas différents (soit pour contraindre les champs, soit pour catégoriser les données). Vous pouvez certainement les utiliser ensemble, mais vous ne pouvez pas remplacer l’un par l’autre.
Q : Est-il possible d’utiliser les sous-types avec des données hébergées dans le portail ArcGIS Online ou ArcGIS Enterprise pour des applications comme des cartes sur le terrain?
R : Oui! Il est possible de créer les sous-types et les domaines pour les appliquer à un champ au sein d’une classe d’entités et les publier dans votre organisation sous la forme d’une couche d’entités hébergée. Sachez toutefois que si vous souhaitez appliquer des sous-types à vos couches d’entités hébergées, vous devez les configurer dans ArcGIS Pro avant de les publier, car vous ne pouvez pas les définir directement dans ArcGIS Online ou ArcGIS Enterprise. Quant aux domaines, il est possible de créer des attributs et des plages directement dans ArcGIS Online ou ArcGIS Enterprise.
Dans l’ensemble, travailler avec des sous-types et des domaines peut vous permettre d’améliorer votre expérience avec la géodatabase et vous aider à préserver l’intégrité des données. Outre nos questions sur les sous-types et les domaines, nous nous sommes aussi interrogés sur la topologie.
Topologie :
En ce qui concerne l’intégrité des données, un autre outil très utile offert dans ArcGIS Pro est la possibilité d’appliquer des règles de topologie à vos ensembles de données. Les règles de topologie vous permettent de définir des attributs correspondants à vos données afin de vous assurer que vos données sont cohérentes sur le plan spatial et ne contiennent pas d’erreurs. Mais la présence d’erreurs ne pose pas problème car lorsque les règles sont appliquées, le système examine vos données et vous pourrez alors corriger ces erreurs au besoin. Voici une vidéo présentant un cas d’utilisation de la topologie dans ArcGIS Pro.
Maintenant que vous comprenez mieux ce qu’est la topologie et comment l’appliquer, nous vous présentons les réponses à certaines des questions les plus fréquentes.
Q : Existe-t-il un moyen d’appliquer des contraintes topologiques lorsqu’un utilisateur insère une nouvelle entité plutôt que de vérifier les erreurs topologiques après coup?
R : Non, il n’existe pas de moyen d’appliquer des contraintes topologiques lorsqu’un utilisateur insère une nouvelle entité. Il y a deux façons de procéder avec ce flux de travaux. Vous pouvez créer des règles de topologie et valider les erreurs après avoir inséré l’entité pour vérifier si elle enfreint l’une de vos règles. L’autre solution consiste à utiliser une règle d’attribut pour définir précisément ce que vous souhaitez saisir dans un champ donné tout en évitant les erreurs dans la mesure du possible.
Q : Comment savoir si la topologie de réseau est activée?
R : Une topologie de réseau est nécessaire afin de pouvoir utiliser des diagrammes de réseau et d’avoir la possibilité de tracer les entités du réseau. Lorsque cette option est activée, les zones encombrées s’affichent pour les zones qui ont fait l’objet de modifications ou d’éditions.
Pour vérifier si la fonctionnalité est activée, observez simplement si des erreurs s’affichent et si vous êtes en mesure de les valider après qu’elles ont été générées. Si ce n’est pas le cas, vous devrez activer la fonctionnalité en utilisant l’outil de géotraitement Enable Network Topology (activer la topologie de réseau). Veuillez noter que pour activer cette fonctionnalité, l’ensemble de données sur le réseau des services publics doit être enregistré comme versionné en branches.
Une fois le versionnement confirmé, vous aurez accès à la fonctionnalité de topologie de réseau. Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez la ressource fournie.
Q : Puis-je créer des règles de topologie personnalisées?
R : Non. À l’heure actuelle, il n’est pas possible de créer ses propres règles de topologie. De nombreux logiciels existants sont disponibles pour les points, les lignes et les polygones.
Q : Quelles sont les meilleures pratiques pour utiliser efficacement la topologie?
R : Pour utiliser la topologie de manière efficace, on peut observer de nombreuses pratiques qui seraient exemplaires. N’oubliez pas que vous devez définir soigneusement vos règles de topologie pour répondre aux besoins particuliers des données analysées. Vous devez également valider fréquemment votre topologie pour vous assurer que les erreurs sont corrigées au cours du processus de fixation des données. Vous évitez également que les erreurs ne deviennent trop importantes au point de devenir difficiles à corriger.
Il est recommandé d’intégrer la topologie dans un flux de travaux élargi de gestion de la qualité des données afin de garantir l’intégrité permanente des données. L’utilisation de couches d’erreurs de topologie peut aider à visualiser les erreurs topologiques dans le contexte d’un grand ensemble de données afin de mieux déterminer les erreurs que vous jugez pertinentes pour vos données.
Enfin, il est recommandé de procéder à une validation de la topologie sur un ensemble de données d’essai afin de vous assurer que les règles que vous avez définies sont bien celles dont vous avez besoin. Parmi tous les trucs et toutes les recommandations en matière de meilleures pratiques, mon plus grand conseil serait de toujours valider votre topologie.
Pour obtenir d’autres conseils sur la topologie, cliquez ici.
Q : Combien y a-t-il de règles de topologie?
R : L’affiche des règles de topologie accessible ici (en anglais seulement) présente 32 règles de topologie qui sont actuellement disponibles pour utilisation avec vos géodatabases ArcGIS. Il se peut que d’autres règles s’ajoutent au fur et à mesure des besoins. Restez à l’affût! Des mises à jour sont apportées aux affiches sur la topologie fournies par Esri.
Voilà qui répond à certaines des questions les plus fréquemment posées concernant les domaines, les sous-types et la topologie. Ne manquez pas les prochains webinaires!