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Sur la carte présente Gabrielle Rogers

Le billet Sur la carte de mars présente Gabrielle Rogers, une professeure d’immersion en français au Nouveau-Brunswick. Découvrons comment elle utilise ArcGIS pour soutenir l’enseignement et l’apprentissage interdisciplinaires dans son école.

Au cours du dernier semestre, Gabrielle a co-enseigné les matières de 9e année avec Joanne St-Coeur LeBlanc en utilisant une approche interdisciplinaire qui combine les études sociales, les sciences, le français, la technologie générale et la gymnastique. En outre, Gabrielle enseigne le français en 11e année.

Parlez-nous de l’approche pédagogique interdisciplinaire que vous utilisez dans votre école.

L’enseignement interdisciplinaire est bénéfique, car il combine les matières en unités intégrées, ce qui enrichit l’apprentissage des élèves. Dans notre école, nous avons un bloc de deux heures où les élèves font des sciences, des études sociales, de la technologie générale, de la gymnastique et du français (s’ils sont dans un groupe d’immersion) ou du développement personnel (s’ils sont dans un groupe d’anglais). L’autre cours (français et développement personnel) se fait en dehors du bloc.

Chaque paire de co-enseignants fonctionne légèrement différemment. Par exemple, Joanne et moi construisons la majeure partie de notre année autour de projets clés tels que la biographie du mascaret et un projet dans lequel les élèves créent leur propre pays. Nous appliquons ensuite les résultats obtenus dans différentes classes pour atteindre les objectifs du projet. Par exemple, avec le projet de biographie du mascaret, les élèves découvrent les espèces non humaines présentes dans la rivière, l’évolution de l’écologie au fil du temps, la manière dont les récits des Premières Nations peuvent nous informer sur cette évolution, l’influence de l’humain sur la rivière, le développement économique de la région, etc.

Une femme portant des lunettes, souriante.

J’aime utiliser les outils d’Esri parce que j’aime me concentrer sur l’espace et le lieu. Cela permet aux élèves d’acquérir des compétences techniques et de réfléchir différemment à la manière dont leur apprentissage s’articule, par exemple en examinant comment tout ce qui fait partie du projet sur le mascaret a un lien avec la rivière Petitcodiac.

Je pense que l’approche interdisciplinaire permet aux élèves d’approfondir leur apprentissage et réduit le temps passé à enseigner les mêmes choses dans plusieurs cours. Nous sommes en mesure de leur montrer comment leur apprentissage fonctionne comme un tout plutôt que de le présenter de manière cloisonnée dans différents cours. Par exemple, lorsque les élèves travaillent sur la méthode scientifique, nous travaillons également sur la rédaction de procédures en français. La combinaison des compétences rend chacune d’entre elles plus pertinente et nous permet de disposer de plus de temps au bout du compte.

Une carte qui indique l’emplacement du mascaret au Nouveau Brunswick.

L’emplacement du « mascaret » (ou Tidal Bore) est indiqué sur cette carte narrative d’un élève.

Racontez-nous comment vous et vos élèves utilisez ArcGIS

Jusqu’à présent, au cours de cette année scolaire, nous avons utilisé les outils ArcGIS d’Esri dans plusieurs de nos travaux de démarrage. Nous avons utilisé ArcGIS Survey123 pour réaliser un sondage. Je voulais que les élèves apprennent à mieux connaître leurs camarades de classe.

La tâche consistait à créer une question de type Carte pour que les élèves partagent des renseignements sur eux-mêmes, comme l’endroit où ils veulent voyager, l’origine de leur famille ou leur destination estivale préférée. L’objectif du programme était de développer des aptitudes opératoires avec les nouvelles technologies, puis d’analyser les données collectées. Les élèves ont ensuite présenté ce qu’ils avaient appris en utilisant leurs compétences en communication orale en français.

Nous avons réalisé un projet sur les communautés des Premières Nations du Nouveau-Brunswick dans le cadre duquel les élèves devaient cartographier leur communauté et la présenter à l’aide d’ArcGIS StoryMaps. Les élèves ont présenté leur travail en utilisant l’emplacement comme thème central, tout en incorporant divers types de supports, des cartes et des textes.

Les cartes narratives ont également été utilisées pour présenter le travail sur le mascaret. Ce travail, notre premier grand projet de l’année, est celui que les élèves ont préféré dans notre programme. Ils y racontent l’histoire de la rivière Petitcodiac du point de vue du mascaret, qui traverse la région deux fois par jour année après année. Ils parlent de l’écologie, de l’évolution démographique, du développement industriel et des avancées technologiques. En plus du contenu, nous évaluons également leur capacité à communiquer en utilisant la technologie et les concepts de la pensée historique.

Une carte montrant, grâce à des entités dessinées, l’endroit où le mascaret se produit au Nouveau-Brunswick et la direction de l’eau.

Carte narrative d’un élève montrant la zone où se produit le mascaret (entité verte) et la direction de l’eau (trait rouge), ainsi qu’une description du phénomène en français.

Pourquoi considérez-vous ArcGIS comme un outil précieux en enseignement?

La gamme d’outils accessible grâce au programme pour écoles primaires et secondaires d’Esri offre de nombreuses fonctionnalités et permet aux élèves de travailler avec une technologie qu’ils utiliseront peut-être de nouveau à l’université ou sur le marché du travail. J’aime beaucoup intégrer la notion de lieu et la cartographie dans ce que nous faisons en classe parce qu’il n’y a pas de programme de géographie obligatoire dans le secteur anglophone au Nouveau-Brunswick. Les logiciels auxquels nous avons accès grâce à Esri sont très faciles à utiliser pour réaliser les objectifs des cours de technologie et comme outils de présentation, et ils permettent en outre d’intégrer un peu plus facilement la géographie dans les cours. J’aime aussi que les élèves puissent utiliser un logiciel qu’ils n’ont peut-être jamais utilisé auparavant. La pensée procédurale est difficile à enseigner et cela me donne l’occasion de travailler sur ces compétences.

Et pour la suite? Avez-vous des activités ou des projets prévus pour 2023?

Je fais partie des enseignants qui vont tester le nouveau programme Éducation civique 10 au Nouveau-Brunswick et je suis très enthousiaste à l’idée de voir comment je peux incorporer l’apprentissage basé sur l’emplacement que j’aime tant dans un nouveau cours. Je suis également très heureuse de travailler sur le renouvellement du curriculum de Géographie canadienne 120 et de faire entrer ce cours dans le 21e siècle.

De plus, je travaillerai avec le groupe Milieu scolaire d’Esri Canada à la création d’une ressource ArcGIS pour soutenir le nouveau programme d’études sociales de la 3e à la 9e année, qui sera mis en œuvre en septembre 2023.

Merci, Gabrielle, de nous avoir parlé de votre travail inspirant. Nous sommes impatients de travailler avec vous sur de nouvelles ressources dans un avenir proche. Si vous souhaitez communiquer avec Gabrielle, retrouvez-la sur Twitter @RogersMme.

Bonne expérience de cartographie!

En êtes-vous à vos premiers pas dans ArcGIS Online?

Les enseignants qui n’ont pas encore accès à un compte ArcGIS Online peuvent en demander un à l’adresse suivante k12.esri.ca/fr/#access.

Explorez le Chercheur de ressources pour le primaire et le secondaire d’Esri Canada en vue de trouver d’autres ressources convenant à votre classe.

Consultez les ressources suivantes destinées aux débutants pour vous familiariser avec ArcGIS Online :

Pour les enseignants – Initiez-vous à ArcGIS Online
Consultez la Foire aux questions (FAQ)
Pour les élèves – Qu’est-ce qu’un SIG

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