Merci à nos professionnels de la santé de première ligne
Une expérience récente à son hôpital local a suscité chez David Hamilton une immense gratitude pour tout ce que fait le personnel de première ligne, en particulier face à la crise de la COVID-19.
Ceux qui ont lu mon billet de blogue d’août 2018, Augmentation des feux de forêt au Canada : la nouvelle normalité se souviendront peut-être que je racontais comment ma soeur et ma nièce ont toutes deux perdu leur maison dans l’incendie du lac Alkali. Je terminais ce billet en félicitant le service de lutte contre les feux de forêt de la Colombie-Britannique pour ses efforts inlassables visant à protéger la vie et les biens d’autrui dans des conditions aussi dangereuses. Nous sommes aujourd’hui confrontés à une nouvelle menace à l’échelle mondiale, et j’ai une fois de plus une expérience personnelle à partager.
Ma mère est aux prises avec plusieurs problèmes de santé importants. On peut dire sans se tromper qu’elle fait partie du 1 % de la population pour qui la COVID-19 a les effets les plus graves. Le 11 mars, elle fêtait son 89e anniversaire et, en bon fils aimant, j’ai voulu la surprendre avec des fleurs dès le matin. Mais c’est plutôt moi qui ai été surpris de la trouver sur le sol de sa chambre, où elle s’était évanouie quelques heures auparavant. Étourdie, désorientée et transie, elle ne se souvenait pas de ce qui s’était passé. Si cela s’était produit un mois plus tôt, j’aurais immédiatement appelé le 9-1-1 sans me poser de questions. Mais avec la présence de la COVID-19, la voie à suivre n’était pas aussi claire.
Après m’être assuré qu’elle n’était pas en danger immédiat, j’ai appelé le 8-1-1 (HealthLink BC) et j’ai été soulagé d’apprendre quels protocoles avaient été mis en place à l’hôpital pour traiter les patients à risque. J’ai alors appelé le 9-1-1 et le service de gestion des urgences, et ma mère s’est rapidement trouvée en route vers les urgences locales. Nous y avons passé huit heures avant qu’on ne lui indique que son hospitalisation devait être prolongée. J’étais encore extrêmement préoccupée par la COVID-19 et le risque d’exposition, mais vu son état, l’hospitalisation était la meilleure option. Je savais que ma mère était là où elle devait être pour aller mieux.
Pendant les 13 jours qui ont suivi, ma mère est passée par trois services différents, et malgré l’accroissement des risques et des inquiétudes, nous nous sommes rendus quotidiennement à son chevet dans les premiers jours. Cependant, alors que le monde extérieur commençait à s’adapter à la COVID-19, l’hôpital a fait de même et a changé ses procédures. Les interactions avec les patients évoluaient, les restrictions des droits de visite s’intensifiaient et les lits étaient libérés dans la mesure du possible. Les préparatifs pour contrer une potentielle vague de COVID-19 étaient bien avancés.
Le 24 mars, nous avons reçu un appel : elle rentrait chez elle. Je pense que dans des circonstances normales, ma mère n’aurait pas été libérée aussi tôt, mais ce ne sont pas des circonstances normales. En situation de crise, nous devons tous nous adapter.
Mes parents étant vieillissants, je me suis rendu à cet hôpital de nombreuses fois au cours de la dernière décennie, et j’ai toujours eu beaucoup de gratitude à l’égard des travailleurs de la santé. En temps normal, ils sont déjà des exemples extraordinaires d’attention et de compassion pour leurs patients et les familles de ces derniers. Mais depuis le début de la crise de la COVID-19, l’héroïsme des professionnels de première ligne a atteint de nouveaux sommets. Ils doivent travailler de longues heures et composer avec une pénurie de ressources dans un environnement très stressant, le tout pour s’assurer que nos proches restent en bonne santé et en sécurité. Les risques qu’ils acceptent de prendre pour sauver la vie d’autrui me laissent sans voix. Collectivement, nous ne pourrons jamais assez les remercier.
Certains d’entre vous se demandent peut-être à quel moment mon billet fait le lien entre la technologie SIG et la COVID-19. Bonne question... il ne le fait pas. Si vous voulez en savoir plus sur la recherche de contacts et la cartographie des installations, consultez mon billet de blogue sur ArcGIS Indoors, ici. J’écris simplement le présent billet pour rendre hommage à ceux qui occupent la première ligne pendant cette pandémie. C’est ma façon de leur exprimer ma plus sincère reconnaissance. Donc, à tous les travailleurs de la santé du Canada, au nom de ma mère, de ma famille et d’Esri Canada, je dis MERCI!
Ce billet a été écrit en anglais par David Hamilton et peut être consulté ici.